Jann-Marc Rouillan : interview
24 août 2012 11:50, par mescalito22Bon.
Il est vrai que dans la nouvelle rhétorique de JM.R, on retrouve un peu du fatras passé d’A.D, et des positions encore très "mainstream" et manipulées sur le nationalisme, entre autres...
Cela dit, je me permettrais pâs de cracher à la gueule du bonhomme qui a mis ses couilles sur la table en choisissant la voie des armes et passé +25 ans de sa vie en taule pour avoir cru au vieux rêve anarchiste de "la propagande par le fait", même si son choix s’est avéré être une erreur et même s’il a pu être manipulé à son insu par telle ou telle branche de l’ologarchie mondialiste...
Avoir des idées, c’est être prêt à mourir pour elles, sinon c’est du commerce."
Quant à sa production llittéraire, elle est de qualité (comme celle d’un C.Battisti) et témoigne d’une volonté indestructible dont certains feraient bien de s’inspirer...
« Être Libre, c’est combattre... »
On voit cependant qu’il reste fortement imprégné par l’idéologie trotskiste qu’il n’a pourtant jamais revendiqué (c’est son paradoxe) :"sa morale et la leur", ses réticences aux notions de "frontière", de "protectionnisme" etc..
Alors il sort et trouve le NPA, apparemment la seule "structure" qui lui ouvre un certain espace d’expression public.
OK, il aurait pu mieux tomber. Mais combien de "résistants des forums Internet" d’aujourd’hui seraient encore capables d’articuler une pensée politique cohérente après l’acharnement judiciaire et carcéral qu’il a subi comme les ex-membres de son groupe et les Brigades Italiennes ?
Quant à feu-La Brute Besse et le général Audran, ceux qui voudraient aujourd’hui me faire larmoyer sur leur sort ont encore des efforts sophistiques à produire...