Mai 68 : quand Georges Marchais démasquait les faux-révolutionnaires tel Cohn-Bendit
29 août 2012 11:53, par RobespierreTexte cité et attaqué par Onfray en 2010 dans ses premiers cours sur l’« Affabulation freudienne » pour se dédouaner et affirmer qu’il n’est pas antimite.
Les lecteurs de ces lignes constateront en outre la permanence de ce genre de défense chez certains margoulins. Vous n’avez pas grand-chose à rétorquer dans l’ordre de la logique à votre adversaire ? Affirmez que vous êtes juif puis entonnez la litanie : inconscient antisémite ; on commence comme ça et on sait où ça finit ; le déni prouve la haine. On remarquera d’ailleurs qu’il n’y a dans ce texte aucune mention du fait que Cohn-Bendit soit, prétendument, juif. C’est pourtant ce qu’on laisse entendre. Et Onfray d’ajouter, mesquine perfidie venimeuse, qu’on a dû écrire ce texte pour Georges Marchais. « Prétendument » car s’il est évident que Daniel est un agitateur professionnel, faux révolutionnaire gras, menteur vulgaire à bedaine rebondie et au tutoiement facile, il n’est pas évident qu’il étudie avec humilité les textes fondateurs du judaïsme ou qu’il pratique avec l’intelligence du cœur la tradition.
Michel, hédoniste briseur d’idoles, n’hésite jamais, d’ailleurs, malgré sa volonté affirmée avec constance « d’aller-voir », de vérifier les thèses officielles, à valider tout les discours croix-de-fer/Juifs/cheminées ou révisionnistes/antisémites/satans et les promoteurs de ces mensonges. Il cite par exemple un ouvrage hostile d’Annette Wierviorka, immortel auteur d’Auschwitz expliqué à ma fille et valeur sûre de La Fabrique de l’Histoire (je n’invente pas le nom de l’émission) sur France-Culture, à propos la famille Thorez. Au final on entend souvent ces dernières années - il est vrai que ses cours ont traité du XIXe et du XXe siècle - cet esprit qui se prétend « fort » donner des gages à la nouvelle religiosité.
L’hitlérisme, le sang juif et des poncifs matérialistes dignes de l’école primaire. Onfray, qui ramène souvent il est vrai des pépites et argumente généralement avec soin, devrait s’abstenir d’accommoder certains de ses propos avec des sauces figées, un tantinet rances, qu’on trouve dans les pires bouibouis. À moins qu’il ne s’agisse à présent des ingrédients obligatoires d’une profession de foi nécessaire pour être autorisé à s’exprimer dans les médias.