Reportage à Hara-Kiri Hebdo
10 octobre 2012 13:41, par Robespierre
Plus ça change et plus c’est la même chose comme le disait l’Ecclésiaste.
La SS en couverture, ou sur le dessin de Siné, se précipite à la rescousse pour suppléer au creux du discours sur « les cons » de Cavanna et à ses multiples contradictions. Il aurait pu intituler son autobiographie L’Homme qui ne s’aimait guère, vu que L’Homme sans qualité était déjà pris par Musil. Les sempiternels provocations pseudo-salaces et les histoires de gros kikis de Wolinski sont censés outrer le bourgeois. Relisez Rabelais, Molière ou Thérèse philosophe et prenez des cours de gauloiserie car vous êtes loin de défriser les gens frottés de lettres. Quant aux pipoles Montand et Signoret, ils se plaçaient déjà à la pointe du combat des consciences « indignées ». Au moins le premier n’avait pas besoin de « Vocoder » pour pousser la chansonnette, et la seconde avait plus de charisme que les palourdes actuelles.
Reiser, par subtilité, et Choron, par absolue provocation prête à tirer contre son propre camp, tirent leur épingle du jeu.