Florian Philippot s’exprime sur le coût de l’euro pour les français
13 octobre 2012 12:31, par Nannick le petit breton*1/2
Oui, d’accord, l’euro a un coût et pose des problèmes !
MAIS... le FN comme tout partit qui souhaite le pouvoir par le biais de la démagocratie se garde bien de donner les conséquences d’un retour à une nation dans le cadre d’un respect international entre nations.
Comprenez-moi bien, je ne cherche pas à dire le "bien" ou le "mal" mais simplement à pousser le raisonnement jusqu’au bout, et pour le coup, c’est une décroissance en terme de consommation (pas une régression, ce serait juger du bien ou du mal ; pas une décroissance "économique" car que veut dire une décroissance économique ?).
Le respect des nations entre elles entrainera automatiquement une très forte augmentation :
1) des matières premières car les peuples qui les détiennent prendront conscience de leur pouvoir sur nous : se posera alors la question "comment souhaitons-nous vivre" ?
2) des produits manufacturés car si les autres peuples évoluent (pourquoi serions-nous les seuls ?), le coût de leur main d’œuvre augmentera, se posera alors la question de la ré-industrialisation des pays qui étaient devenus des profiteurs d’écart sociaux (système complètement cautionné par la limitation des logiques syndicales à des systèmes fermés alors qu’ils étaient ouverts...)
On comprend alors mieux que certaines nations plus puissantes que les autres aient pesé (souvent par la force et la corruption) pour s’assurer de prix reflétant non une logique libérale (le mythe est savamment entretenu) mais leur possibilité de maintenir un système fermé en système partiellement ouvert (le partiellement étant là pour assurer à qq uns leur dominance).
On comprend ensuite que les nations européennes (qui n’avaient pas une taille ou puissance critique) aient du se regrouper dans une entité "Europe" qui était initialement une stricte association économique stratégique.
Tant que l’économie mondiale "allait bien" (vivait à crédit, ignorait les limites du système Terre fermé : ressources non-illimitées, déchets non dégradables d’un point de vue énergétique), cette stratégie de regroupement suffisait à contenter ceux qui gouvernaient le système ET les citoyens même devenus consommateurs (...)
Mais patatras, ce qui était prédictible à toute personne non cynique ou vénale et court-termiste arriva !