Impressions du nord de l’Iran, entre mer Caspienne et terre islamique
14 octobre 2012 01:22, par goy prideCe n’est pas une problématique de "musulmans" mais une caractéristique commune au monde orientale et généralement des gens vivant sous des climats subtropicaux et tropicaux. La raison a cela est de deux ordres : l’acculturation et une relative paresse culturelle.
Tout d’abord l’acculturation a fait que des gens se sont vus en l’espace d’une génération passer d’un mode de vie agraire pluri millénaire à celui de citadins ou semi citadins. Ainsi par exemple on est toujours choqué par la manière dont les ordures sont gérées dans les pays tropicaux, balancées n’importe où...certes le manque d’infrastructures de gestion des ordures peut expliquer cela mais en partie seulement. En fait le problème initial était que dans ces cultures traditionnellement les déchets n’existaient pas : pas de plastique, pas de polystyrène, pas d’emballage...tout était biodégradable et transformables en engrais et de ce fait pas de culture de gestion des ordures. Vous jetiez une peau banane ou une carcasse de poulet au bord d’un chemin cela disparaissait en l’espace de quelques heures ou jours tout au plus...En passant du jour au lendemain à un mode de vie urbain ou semi urbain hautement producteur de déchets les gens n’ont pas eu le temps de s’adapter, c’est à dire qu’ils gèrent leurs ordures comme leurs déchets traditionnels, or si une pastèque avariés balancées négligemment n’importe où produira une nuisance temporaire, des canettes et emballages en plastique s’accumuleront au fil du temps...en France les gens géraient leurs déchets comme dans les pays du sud il y a quelques de décennies de cela : ce qui se décomposait lentement étaient au mieux mis dans une fosse au fond du jardin, et/ou brûlé, les déchets organiques étaient balancés négligemment ou donnés au cochon et au chien. Il y a encore 40 ans il n’était par rare de faire sa vidange de voiture à la campagne et de balancer l’huile dans un cours d’eau ou fossé...il fallu des campagnes de sensibilisation pour que cela change.
Ensuite la paresse. Sous les climats chauds si les gens ne sont pas à proprement parlé fainéants ils sont très certainement nonchalants. Il y a deux raisons principales à cela : l’abondance de la nature et des récoltes, la douceur du climat fait qu’il n’y a pas vraiment besoin d’être un excité au boulot et ni d’être super discipliné. Ensuite la chaleur de l’été conjuguée à un fort taux d’humidité atmosphérique rend physiologiquement impossible les efforts physiques violents sur des périodes prolongée.