La France vue par une télévision russe
22 octobre 2012 01:27, par je dis ça j’dis rienVoici un reportage qui traite une des facettes de la réalité française ; il est réaliste mais incomplet voire fallacieux sur certains points. Outre l’aspect catastrophiste de ce reportage, l’amalgame jeunesse d’origine immigrée = délinquance et extrémisme religieux est tout simplement faux, du moins, ne représente qu’une infime minorité, et, de sucroit, constitue un problème secondaire à l’échelle nationale.
A l’échelle locale nuançons davantage : laisser sous entendre que la délinquance s’exerce uniquement à l’encontre du français de souche est tout aussi faux. D’ailleurs certaines banlieues dites sensibles sont parfois peuplées à plus de 80% de personnes d’origine immigrée. Par conséquent, il est fort probable que la délinquance de ces zones s’exerce davantage sur la population locale, et donc majoritairement contre les "immigrés".
Le racisme anti-blanc existe, certes, mais lorsqu’il se manifeste il s’exprime par des actes de pure barbarie (violence gratuite, profanation etc.), en revanche la "délinquance d’argent" (vol, racket, cambriolage etc.), se fout complètement de la couleur de peau.
Précisons aussi que la délinquance touche principalement la jeunesse (12-25 ans), et que leurs parents et grand-parents - qui ont peut-être subi un racisme plus dur - n’ont jamais eu de tels comportements : les anciens étaient encore animés par leurs valeurs traditionnelles qui exigeaient d’eux une certaine dignité et droiture. Aujourd’hui les délinquants de ces quartiers sont bien plus réceptifs à la propagande commerciale du système qu’aux valeurs traditionnelles de leurs parents. La délinquance n’a rien à voir avec l’Islam mais bien plus avec les valeurs véhiculées par la démocratie libérale ; l’Islam ne leur servant que d’alibi moral à leurs méfaits : un moyen de justifier, voire de valoriser, leur comportement criminel. Autrement dit un moyen peu onéreux de s’acheter une conscience et une crédibilité spirituelle tandis que leurs actes quotidiens tendent toujours à les contredire un peu plus. C’est en quelque sorte un mécanisme de défense contre le manichéisme de l’idéologie dominante. Le problème, c’est que ca finit par se retourner contre l’Islam : non seulement à cause de ces jeunes eux-mêmes qui en donne une vision néfaste, nuisible, et effectivement anti-républicaine, mais aussi, et surtout, à cause des médias qui décident unanimement et docilement de relayer cet avatar formaté de l’Islam comme une de ses plus fidèles représentation