Degré zéro du goy sur la chaîne nationale
12 novembre 2012 22:15, par ErdovalLe communautarisme se donne à voir. Ce n’est pas nouveau : la lecture des programmes de TV est parfois édifiante du fait de tant d’évidence communautaire en violation des principes républicains. Au point que parfois je me demande si sur la base de certains génériques de films on ne serait pas fondé à poursuivre la production pour discrimination patente. Pire, on peut se demander si les circuits de financement du cinéma ne sont pas en grande partie maîtrisés par une communauté qui en sus dispose des moyens nécessaires à la promotion de ses produits subventionnés pour en faire si ce n’est des chefs d’oeuvre, du moins des succès commerciaux. Il est clair que tout cela profite à certains et en marginalise d’autres. Mais cet extrait d’émission de TV se situe aussi sur un autre plan, celui de la perversité : l’histoire racontée avec beaucoup d’autosatisfaction par Boujenah parle des Tunisiens et des Marocains en présence de Enrico Macias, rapatrié d’Algérie, au point que cela passe pour une taquinerie entre maghrébins. Donc les invités séfarades de l’émission de la famille ashkénaze (ils sont marrants ces séfarades semblent penser les Drucker), laissent penser qu’ils sont nord africains. Cela est d’autant plus intéressant que le lobby organisé de la communauté ethnique et religieuse à laquelle ils appartiennent tous sans exception, passe pour être aussi l’organisateur de l’islamophobie et de l’arabophobie. C’est une façon particulièrement tordue de se moquer des maghrébins en faisant passer cela pour de l’autodérision et ainsi ne pas être taxé d’arabophobie puisque personne ne peut être raciste à l’égard de soi-même. Mais plus pervers encore : l’histoire est sensée être servie à un public maghrébin chez lui. Histoire de dire qu’on peut les faire rire tout en leur en mettant plein la figure, à tous quels qu’ils soient, puisque l’histoire peut-être modifiée en fonction du public. Et plus pervers encore : on fait rire les français de souche des maghébinsur leur TV publique. On atteint donc des sommets dans la provocation perverse. Pensent-ils vraiment qu’ils vont pouvoir agir de la sorte pendant encore longtemps ? Ou bien, comme des enfants gâtés qu’ils considèrent être, ils testent la patience des gens jusqu’à trouver la limite ? Mais ils devraient savoir ( devoir de mémoire pour eux aussi) que la limite est facilement trouvée lorsqu’on l’a dépassée... Un conseil à tous ces gens supérieurs : à force de jouer avec le feu vous pourriez vous brûler...