Les FEMEN : ni putes ni soumises ?
17 décembre 2012 03:39, par fille dans le métroCertains pensent que l’antiracisme provoque le racisme, que la surmédiatisation de l’anti-racisme suffisant et idéologique, à travers de multiples actions associatives depuis les années 80, provoquerait délibérément des tensions entre les communautés et l’irritation de la majorité silencieuse, soit... C’est une analyse qui, selon certains arguments, se tient.
De la même façon,est-ce que la surmédiatisation des actions féministes depuis des décennies, mais surtout des FEMEN, feminisme extrémiste, n’entrainerait pas du machisme (bien plus que du féminisme en réalité) ? Aucun observateur, et surtout pas Soral, le premier à dénoncer les manipulations satanico-médiatiques, ne voient là un moyen machiste de nous montrer à quel point la femme blanche est une pute. Ce petit numéro des FEMEN, défendues par "les idiotes utiles" Fourest et Belkamen, conforte bien entendu les machistes d’une part, et les religieux d’autre part. On voit là dix pauvres filles qui se disent "féministes" en slip, complètement débiles, soit disant représentante d’une rebellion respectable, de la même façon que Soral reproche aux médias de montrer volontairement des maghrébins que quand ils sont violents, extrémistes ou ne savent pas s’exprimer, soit disant représentants d’une rebellion tout aussi légitime...
Les mecs qui sont sexistes regardent ça,et ça les conforte dans leur considérations sans demi mesure selon lesquelles les femmes occidentales actuelles n’ont plus de valeurs, comparées à leurs mères, ou aux femmes voilées, les nouvelles supers sacro-saintes de ce monde pourri. Tout ça me dégoûte. Alors que bien sûr, il y a un gouffre entre les FEMEN et les sacro-saintes, et ce gouffre est juste l’immense majorité des femmes aujourd’hui, qui ne se reconnaissent ni dans les unes, ni dans les autres, qui savent faire la part des choses, qui, de façon plus générale, ne sont non seulement pas perverties par l’exploitation médiatique du corps féminin mais savent dissocier ce qui est vulgaire de ce qui est séduisant. Qui aimerait bien ne pas être en guerre. Y’a des nuances dans la vie, et dans le temps. Pourtant, de plus en plus, on lit de la part des garçons (de toutes nationalités) à quel point les filles d’aujourd’hui sont immorales. On arrive à une putain d’époque où des mecs méprisent voire insultent des femmes dès lors qu’elles montrent un bout de jambe, juste parce qu’elles sont volontairement et aujourd’hui conformément associées à une image vulgaire surfaite et irréelle.