Kosovo : facteur de déstabilisation mondiale, selon Moscou
27 novembre 2012 20:03, par esperanzaComme Chevènement a été un des seuls* à le dire haut et fort à l’époque, la reconnaissance du Kosovo par Sarkozy en février 2008 a été une "triple faute" : contre l’histoire (le Kosovo contrairement à la Macédoine n’a jamais été indépendant) , contre le droit international (la résolution 1244 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui réaffirme l’intégrité territoriale de la Serbie et se prononce en faveur d’une simple "autonomie" du Kosovo) , contre l’unité de l’Europe (prise au sens large gaullien, de l’Atlantique à l’Oural). Ca va se payer cash.
Une fois de plus, le droit international n’ a lié que les faibles et non les forts. On voit bien quelle serait la dynamique d’un gouvernement mondial : tout ce qui est à moi est à moi, tout ce qui est à toi est à moi.
* Ah si, il y a aussi eu ... Le Pen !
"Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN du lundi 18 février 2008 :
Avec la bénédiction de l’Union européenne sous influence américaine, les dirigeants du Kosovo ont proclamé l’indépendance de cette province serbe, en violation du droit international.
En dehors de l’injustice majeure que représente cette décision illégale et illégitime, tout le monde sait que le Kosovo indépendant n’est pas viable.
Ce « pays » ne peut survivre qu’en mendiant de la main droite des subsides à l’Union européenne, et en récoltant de la main gauche les profits des trafics mafieux dont il est une importante plaque tournante.
Le Kosovo indépendant sera un sanctuaire du crime organisé, au cœur de l’Europe, et en outre une base (al Qaïda, en arabe) pour l’islamisation du continent. Le tout subventionné par les citoyens européens.
Toute reconnaissance de cette indépendance sera une faute historique aux conséquences incommensurables."
Une fois de plus , kikavairaison ? J’espère que l’histoire rendra justice à cet homme qui a affronté toute sa vie la haine et les crachats pour prix de ne pouvoir dire autre chose que la vérité. Il y a quelque chose de christique en lui. Non je ne rigole pas. Ca me ferait plutôt pleurer.