La gendarmerie peine à payer une partie de ses réservistes
2 décembre 2012 13:56, par LeovigildLes vacataires de l’éducation nationale sont également payés avec deux ou trois mois de retard et pas toujours avec la somme de tout compte. Leurs missions sont limitées à 200h par année scolaire et bien que les heures soient confortablement rémunérées, il faut avoir la chance de les cumuler à plein temps et ensuite d’avoir la chance d’être contractualisé par un établissement qui veut bien de vous. Autrement, il faut passer à autre chose ou tenter les concours, si toutefois vous avez la tête du larbin idéal pour avoir le concours.
Globalement dans la fonction publique il y a deux types de travailleurs, le titulaire et le "sous-prolétaire", le premier dispose pour l’instant de nombreux avantages (mais ça risque de sauter) et le second n’en a aucun, n’intéresse pas les syndicats et n’a aucun recours devant les prud’hommes (au prix de faire une croix sur sa carrière bien sur). A la Banque de France par exemple, ils attendent avec impatience le départ en retraite et pré-retraite des titulaires afin de les remplacer par des non-statutaires (moins bien payer moins d’avantages). Ne parlons pas des hôpitaux publics, le destin grec leur pend au nez. Mais traiter les militaires de la sorte, eux qui sont le bras armé de la nation, c’est être soit très con soit complétement vendu. A croire qu’ils cherchent à favoriser un putsch (et de surcroit une guerre civile sur le modèle Syrien).
En fait, l’Etat fait des économies sur ceux qui ne peuvent pas gueuler, soit par dépendance soit par obéissance. Dans cette optique, il est intéressant de comparer, les fonctions et les orientations politiques. les profs étant à gauche, car le savoir rend sois-disant ouvert et donc de gauche, ils sont formatés à la mentalité syndicale depuis la fac, il vont être soumis aux engagement des syndicats qui maintiennent l’ordre au sein d’une population qui est philosophiquement contestataire. Toute action hors syndicale ou de personnes non protégées est vouée à l’échec et au rejet.
De l’autre côté, les militaires (et policiers) doivent fondamentalement avoir une mentalité de droite ou d’extrême droite, pour à la fois obéir aux ordres et détester le contestataire de gauche, soit une docilité par discipline. Quand on sait que toutes ces institutions sont chapeautés par des chefs initiés a quelque réseaux de salons, elles se contentent donc de faire jouer à chacun son rôle social, à la manière d’un marionnettiste.
S’il s’avère que le système fonctionne ainsi, alors c’est diablerie !