L’humour noir du maire de Paris
14 décembre 2012 12:29, par Amitiés d’AuvergneJ’suis désolé pour l’auteur mais je n’ai pas du tout apprécié cet article. Je m’explique :
L’égalitarisme est une obsession de la gauche morale (on cherche toujours le socialisme dans cette « gauche »). L’égalité suppose qu’à situation comparable, on traite les citoyens de la même manière. Ce principe doit pleinement s’incarner dans les services publics.
La neutralité des services publics ainsi que leur égal accès suppose que l’agent public ou le fonctionnaire d’État ne fasse aucune distinction selon la race, la religion, les orientations sexuelles, le handicap ou encore les opinions politiques, philosophiques ou syndicales lorsqu’il prodigue un service public.
Sur ce point de vue, il me semble qu’on est tous d’accord.
Le maire de Paris devrait connaître ces grands principes républicains. Mais, il est sûrement plus occupé à supprimer les subventions aux associations catholiques pour les reverser aux activistes gays et lesbiens, bien connus pour leurs actes de charité.
J’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur ces histoires de subventions. Juste 2-3 lignes en plus, rien de méchant.
Or, il se trouve que le même Delanoë se démène depuis 2009 pour interdire les spectacles de Dieudonné dans les théâtres publics de Paris.
Sur quel critère se base donc la première folle de Paris pour privilégier Semoun à Dieudo ? Le critère comique ? Le second est bien plus marrant que le premier. Le critère victimaire ? La communauté noire a autant souffert que la communauté juive. Rappelons au passage que la République française ne reconnaît pas les communautés.
Critère comique : l’auteur juge Dieudonné plus marrant que Semoun. Cela s’appelle un point de vue. Avec un minimum de réflexion on peut comprendre que ce passage n’est pas valable.
Critère victimaire : complètement hors sujet. Je ne développe pas, j’en appelle juste au bon sens des lecteurs.
Pour la mère de Paris, l’individu M’bala M’bala cumule sûrement deux tares : il est noir et présumé antisémite. « Antisémite » qui a passé sept ans à délirer avec un Juif... N’est-ce pas une distinction en fonction de la race et d’une opinion philosophique ? Monsieur Delanoë, révisez votre droit administratif car vous n’avez même pas le niveau d’un étudiant de deuxième année.
Le coup du "il est noir" me semble être une interprétation libre.
Article trop court, trop partisan, trop accusateur. Bref, j’encourage l’auteur à développer. Amitiés.