Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles (partie 2)
19 décembre 2012 03:21, par charlitangoA la manière d’un Asselineau qui omet les 30 glorieuses sur base des Bretton Woods, GlassSteagall et plan industriel français sur le modèle du New Deal (remerciez au passage Monnet d’avoir électrifier et pourvu en eau la France comme il l’avait vu aux USA), vous auriez bien besoin d’un débat contradictoire. Que nous dit par exemple le seul candidat au présidentielle française à avoir nommer les Rotschilds et l’impérialisme anglo-néerlandais tout en ne sombrant pas dans l’antimaçonisme ? Et bien que Hamilton a introduit la notion nouvelle de crédit publique et qu’il était contre le libre-échange britannique (! !) :
"Le génie d’Hamilton en économie s’est montré presque immédiatement après son arrivée dans notre pays en 1772. Dès 1774, il écrivait déjà des tracts anti-britanniques contenant les germes du concept d’économie physique nationale selon lequel le développement de la nation dépendait de la promotion de l’agriculture et de l’industrie. Il développa plus avant cette idée par la suite, en particulier dans ses trois célèbres rapports au Congrès – deux sur le crédit public, le dernier sur les manufactures. Ainsi pour Hamilton, le principal moteur du développement économique est l’invention, le pouvoir créateur de l’esprit humain, qui s’exprime à travers l’usage de « la main d’œuvre artificielle » (c’est-à-dire les machines) et se trouve amplifié par le développement de l’infrastructure. Le concept de « pouvoirs productifs du travail » résume l’idée."
Tout comme que Jackson a asphyxié le crédit publique US empêchant les états du Sud d’accéder à une économie industrielle sans esclave :
"Officiellement, Jackson prétendait soutenir le Système américain ; dans les faits, il a trahi ce système et un bras de fer s’est engagé entre son Administration et le Parti Whig, dirigé depuis le Congrès par Henry Clay. Poursuivant l’oeuvre destructrice d’Albert Gallatin, Jackson a retiré les fonds fédéraux de la Banque nationale, enlevant au gouvernement le principal outil de sa politique économique tel que l’avait voulu Hamilton. La politique de crédit étant ainsi laissée dans les mains des banquiers privés de la Côte Est (et de leurs associés britanniques) opposés par principe au développement, l’activité manufacturière – le poumon de l’économie – s’est trouvée asphyxiée. Ces mesures imposées par Jackson furent très lourdes de conséquences. En 1837, les Etats-Unis se trouvaient en dépression économique et connaissaient des famines."