C’est sûr, c’est d’une beauté perdue, et ça fout un sale coup ; à comparer par exemple à la France qu’on peut entrevoir dans le film "Les Kaïra" de Frank Gastambide : une France quasi-morte, moisie, mondialisée, ouverte à tous les vents mauvais, peuplée de créatures acculturées qui vivent dans une espèce de schizophrénie (sponsorisés par Canal+, ces personnes n’aspirent paraît-il qu’à être considérés comme "des Français comme les autres", alors que leur propre vision du monde est COMPLÈTEMENT racialisée : ils sont quasi-incapables de décrire quelqu’un sans mentionner son origine, une phrase sur deux c’est "cainfr", "tismé", "reubeux", "antillais" etc., et bien entendu "beauf" qui signifie invariablement dans leur sabir "Français blanc").
La France d’AVANT, on peut en avoir la nostalgie sans même l’avoir connue. Il reste encore quelques vestiges qui témoignent de son existence passée, notamment dans la LANGUE (langue de Dieudonné, d’Alexandre Astier…)
"J’ai le mal du pays sans avoir de pays", disait, je crois, Nietzsche…