Vous racontez un peu n’importe quoi dans cet article : Tout d’abord, le latin n’est pas aboli dans la liturgie, il reste, selon Vatican II, la langue principale, mais les langues vernaculaires font leur apparition. La nuance est de taille. Ensuite, toujours à propos de ce latin, vous parlez de la fin du contrôle du Vatican sur les conférences épiscopales. Pourtant, c’est bien du latin dans la liturgie que vous parlez, ce qui n’a strictement rien à voir avec un éventuel contrôle du Vatican sur les conférences épiscopales. A ce propos, il faudrait peut être aussi se rendre compte que l’Eglise ce n’est pas le stalinisme...
Ensuite, concernant la liturgie, renseignez-vous : le prêtre ne prend pas la place de Dieu, on estime simplement que Dieu est au milieu de l’assemblée (donc entre le prêtre et les fidèles). Je vous signale également en passant que n’importe quelle messe, quelle que soit la manière dont le prêtre la célèbre, amène à l’incarnation du Christ dans le pain et le vin (qui est justement l’aboutissement de cette même messe) et ce même si le prêtre est ivre mort, qu’il jongle avec des quilles ou je ne sais quelle autre âneries. Ceci n’est pas une invitation au relativisme bien sûr, mais plutôt juste une précision.
Quand vous pleurnichez sur le soutien de l’Eglise à la démocratie, vous vous comportez comme un musulman dont la foi est un système politique à part entière alors que l’Eglise catholique peut s’accommoder d’à peu près toutes les formes institutionnelles (j’ai bien dit des institutions hein, les idées que celles-ci promeuvent, c’est une autre paire de manches...) Alors perso, je suis catho pro Vatican II et pourtant j’ai un faible pour une certaine forme de monarchie mais l’Eglise ne me condamnera pas pour cela. De même, vous traitez la question des droits de l’homme sous la forme d’un raccourci absolument sidérant : n’importe quel texte, aussi bon et généreux soit-il peut être utilisé comme un prétexte de guerre, mais, vous en conviendrez, ce n’est pas parce que c’est le cas que cela dénature la bonté du texte originel n’est-ce pas ? Alors si vous avez des objections sur les droits de l’homme, soit ! Mais argumentez les par rapport au texte lui-même et pas par rapport à l’interpration qu’en font certains malhonnetes.
Que des modernistes aient tenté de faire n’importe quoi c’est un fait. En revanche, que Vatican II soit l’aboutissement de leurs élucubrations, c’est un mensonge. Alors lisez les textes du Concile avant de dire n’importe quoi...