Crise du Mali, réalités géopolitiques (première partie)
21 janvier 2013 21:18, par Dan
et que par ailleurs il convient, par simple honnêteté intellectuelle (et même si à titre personnel nous n’avons aucune sympathie particulière pour ce type de mouvance) de distinguer l’action terroriste jihadique et les partis politiques islamistes (type Frères musulmans). Si nous ne le faisons pas, nous ne comprendrons jamais pourquoi certains États peuvent avoir intérêt à créer des groupes ultra-radicaux se revendiquant de l’islam dans le seul but de décrédibiliser la masse d’un islam politique que je ne qualifierais pas de modéré (parce que cela ne veut rien dire) mais qui pour autant n’emploie pas forcément la violence terroriste comme moyen d’action politique.
Merci pour cette évidence que les médias et même les lecteurs d’ER oublient souvent en mettant tout le monde dans le même sac.
Cela devient d’autant plus évident lorsqu’on voit que certains états et des mouvements proches des anciennes dictatures financent des groupes radicaux de type salafiste pour décrédibliser Ennahda en Tunisie et les FM en Egypte.