Un ministre japonais prie ses concitoyens de mourir, et vite
24 janvier 2013 10:48, par Marie59Au moins, le message est clair : "dépêchez-vous de mourir, vous êtes un poids pour la société"...
Parceque vous pensez que chez nous, en Europe, c’est différent ? Comment savoir, si une personne n’est pas poussée à désirer mourir parcequ’elle a l’impression d’être une charge pour son entourage ? Imaginez les histoires d’héritage, les chantages... et quantité d’autres choses qui peuvent précipiter la décision. Le coût des soins, pour les proches comme pour l’hôpital. Tout le problème de l’euthanasie est posé (et la souffrance n’est pas un critère suffisant, il y a d’excellents soins palliatifs...) J’ai lu, il y a quelque temps déjà, dans une revue médicale, un nouveau concept de rente vieillesse, on pourrait décider de recevoir nos rentes sur une plus courte durée, mais augmentées en conséquence. Ensuite, plus rien. On décidera alors de faire appel à Exit ou Dignitas ? (Vous savez combien il faut débourser pour bénéficier de leurs "services" ? Env. FRS 10’000,— pour quelque petite mixture au moment voulu...joli business !) J’ai été choquée d’apprendre que dans la maison de retraite où se trouve ma maman, il y a eu une séance d’information concernant leurs services, et je sais qu’Exit et Dignitas ont été invitées dans d’autres maisons de retraites.
On légalise le suicide assisté. Quoiqu’on en dise et peu importe les raisons : nous autorisons le suicide assisté. On est passé de la souffrance physique à la souffrance morale. Lorsqu’ils prennent la plus grave des décisions, les suicidaires ne devraient en aucun cas être encouragés par la loi. On ne se précipite plus pour couper la corde, on ôte simplement le tabouret, sans même se demander si ce n’était pas un simple appel à l’aide et on leur refuse ainsi ce dernier geste d’humanité. Ce que l’on nous présente comme une dernière liberté n’en est pas une : c’est priver de toute issue l’individu qui a refusé de choisir la vie. L’euthanasie, apothéose logique de notre époque...