La résistance au mondialisme par le français
8 février 2013 17:56, par RenaudQuelqu’un a souligné dans les précédents commentaires que les idées des "lumières", le siècle des lumières, venaient en réalité d’Angleterre (John Locke), c’est tout à fait vrai.
Au passage, Voltaire et tant d’autres penseurs de cette fournée étaient on ne peut plus anglophiles, de même, les entourages de Louis XV et Louis XVI était anglophiles, pire anglomanes. Autre précision touchant l’histoire, la vraie révolution ne fut pas la Révolution française, cette boucherie qui, en plus, nous fit perdre à cette époque quelques 30 ans sur les avancées de l’Angleterre, mais bien la Révolution anglaise ayant eut lieu exactement 100 ans avant la française : en 1689. Il faudrait un ouvrage entier pour faire la recension de tout ce qui est sorti d’Angleterre au moins depuis le XVIème siècle. Sur le plan matériel, industriel, économique et surtout financier on peut noter la création de la Banque d’Angleterre. Cette banque allait, au fil des siècles, instituer dans le monde la monnaie de crédit bancaire, et allait servir de modèle bancaire au monde entier, et nous nous débattons encore aujourd’hui dans cet écheveau financier délétère et mondialisé. Ces faits participèrent à l’influence anglo-saxonne s’exerçant sur nos mentalités. Les atteintes culturelles de cette influence sont parmis les plus graves et préoccupantes, car elles mettent à mal notre entendement et nos qualités propres à la pensée latine qui est si féconde et qui fut un extraordinaire creuset culturel créatif à plus d’un titre.
J’insiste sur le fait, d’ailleurs très enrichissant, qu’apprendre une autre langue que le l’Anglais est une manière créative de défendre le Français et de se défendre contre le mondialisme. Dans mon cas ce fut l’Espagnol et je ne peux que m’en réjouir, et à plus d’un titre.
Au sujet de l’influence anglo-saxonne, je voudrais souligner un point, une concomitance très révélatrice du -soubassement- de la démocratie "moderne" de la plus grande portée dans le monde contemporain et ses contradictions insupportables et insurmontables. C’est une concomitance jamais trouvée, ni étudiée que je sache, par les historiens (y compris, sauf erreur, les historiens marxistes) qui est la suivante. L’Angleterre, qui est le tout premier pays de l’ère moderne à avoir instauré chez elle la démocratie politique, put se payer la démocratie politique en très grande partie grâce à la richesse que lui rapportait son empire colonial alors en plein expansion (rappel : l’empire colonial britannique = 33 millions de km², l’empire colonial français = 11 millions de km², soit trois fois moins) ; en effet, il fut un temps où les empires coloniaux rapportaient des richesses aux puissances colonisatrices, mais, par la suite, progressivement, ces empires ont coutés de plus en plus cher. Mais ce fait historique que le pays qui instaura le premier la démocratie politique chez lui, put le faire en faisant -suer le burnous-, soit tout l’inverse de la démocratie, jette un regard cru et absolument décapant sur des contradictions majeures que véhiculent les prétentions démocratiques occidentales et leurs fantasmes calamiteux dans les réalités du monde contemporain à vouloir imposer (jusque par les armes) cette démocratie-là au monde entier...
Enfin, voici une preuve de la vivacité et de la force d’une langue et de la mentalité qui va avec, c’est la façon toute naturelle et spontanée que les hispanophones ont d’hispaniser tout de suite et naturellement les nouveaux mots, en particulier les mots anglais (un exemple parmis tant d’autres : le mot football en espagnol est devenu tout de suite : fútbol, etc). On peut aussi souligner que dans les journaux de langue espagnole la proportion de mots anglais y est beaucoup plus faible que dans la presse française. C’est le cas par exemple dans la presse mexicaine. Pourtant le Mexique est un pays qui a quelques 3000 kms de frontière avec les USA avec des problèmes actuels abyssaux relativement à ce voisinnage agressif : par exemple : l’hyper violence du narcotrafic ayant sa base aux États-unis dont 12% de la population est "cliente" de la drogue, l’émigration clandestine en tous genre, etc, historiquement 40% du territoire mexicain a été littéralement volé au Mexique par les États-Unis durant la décennie 1840-1850. Quand les Mexicains émigrent, surtout dans le Sud et l’Ouest des États-Unis, ils n’ont pas complètement l’impression d’avoir émigré. Je crois que c’est Samuel Hunttington qui lança le concept de choc des cultures, argumentant et mentant par omission (ou inculture, ce qui est probable, venant d’un étatsunien) que les hispanos mettaient longtemps à s’intégrer quand ils émigrent aux États-Unis, mais il ne dit rien sur vol massif que les États-Unis ont commis vis à vis du Mexique au milieu du XIXème siècle...
Ci-dessous, je recommande particulièrement cet article venant du site Prospérité et Partage et je recommande cet excellent site Prospérité et Partage dont le sujet est, en particulier, d’étudier et de proposer les possibilités et les faisabilités de réformes possibles et urgentes du système financier dont les méfaits ne sont plus à démontrer à présent.
http://prosperite-et-partage.org/sp...
Renaud