Témoignage d’un Américain élevé par deux lesbiennes
5 février 2013 19:54, par J.MLa Famille
[Partie 2]
Les humains, ceux qui s’aimaient et s’entraidaient avec respect, ceux qui ne voulaient pas se corrompre, furent chassés, tués ou réduit en esclavage pour pouvoir vendre cette Terre et en faire une Propriété capable de produire plus d’Argent pour moins de fruits.
Ils constituent la première espèce en voie d’extinction dont on devrait se préoccuper car c’est sa disparition, au profit de l’Homme Moderne, qui entraine l’extermination de toutes les autres.
La ville est par essence un rempart face au monde sauvage, à notre réalité, à nos racines, à tout forme de vie. Comment vouloir faire des enfants lorsque tout autour de vous s’entasse, s’étouffe, et meurt ?
La plus grande confusion consiste à dire que l’humain de nature survit mais que l’homme moderne à les moyens de vivre.
Les deux survivent mais il n’y en a qu’un seul qui peut donner la Vie sans angoisse et qui peut être en harmonie avec le Monde.
Sa famille est soudée car légitime sur cette Terre.
L’horizon, les champs, les arbres, les fruits lui donne raison plus que tout autre chose car la Vie est accueillie à bras ouvert et non pas les poches pleines de tunes.
Il n’est pas étonnant que l’Amour se tourne vers autre chose que la procréation et que l’Enfant devienne un accessoire insolite dans une Ville où la Famille n’a pas sa place.
J’ai quitté la France car sa schizophrénique ineptie m’empêchait d’être lucide et qu’une rage inexpliquée me torturait l’esprit que seul l’alcool et le vandalisme pouvait calmer.
La confusion empêche les esprits dissidents de prendre contrôle.
Elle les empêche d’être libres.
Je n’avais pas suffisamment de recul pour pouvoir comprendre l’état actuel des choses et son origine.
J’aurais continué de militer avec désespoir me condamnant à ne jamais cerner intégralement mon mal-être.
Le système nous attend au tournant de cette prise de conscience, au moindre dérapage, à la moindre insoumission.
Un petit tour en prison comme j’en ai fait l’expérience vous replonge automatiquement dans un profond désarroi et vous conduit à nouveau à errer sans consistance sur vos réflexions pensant qu’elles n’auront peut être jamais d’impacts sur votre vie.
Hier j’ai vu des hommes couper les branches d’un manguier car ses fruits tombaient et pourrissaient sur le toit d’une maison.
Les arbres se coupent et le béton progresse...
L’humain s’éteint et la folie nous guette...
[Fin]