Royaume-Uni : vers la "coparentalité"
4 février 2013 22:18, par marcoDu bon gros bordel en perspective que tout ça. Je n’ose même pas imaginer les conséquences de tout ce bricolage sur le court/moyen terme. Sans même penser à l’enfant, j’en ai déjà des frissons...
Mais vers quoi va-t-on ? En France, je lis ce qui s’y réfère, et je dois dire que je n’en peux plus, je sature, j’ai de plus en plus de mal à endurer ces lectures : on va vraiment droit dans le mur. Je me rends compte que l’époque que l’on traverse doit être le début de la fin d’un monde, à tous points de vue. Au fond les Mayas n’avaient pas tort. On en est les spectateurs impuissants, et cette déferlante agressive s’abat tous les jours à une cadence effrénée sur nos pauvres têtes.
Je vois simplement que tout s’accèlère, et ça donne le vertige. J’ai lu Orwell comme bon nombre de personnes, et je crois bien que nous y sommes : il n’exagère en rien, ce n’est pas même de la fiction : en finissant le livre, j’ai ressenti un vide immense, de ce vide que vous ressentez quand ils vous arrivent quelque chose que vous n’arrivez pas à intégrer, tant c’est effroyable, tant c’est parlant mais si effrayant, si inconcevable, et vous observez la marche du monde, et nous y sommes bien.
Ce qui reste à mes yeux la chose qui m’a à jamais bouleversée, ce sont les réseaux pédocriminels. J’ai passé, il ya quelques temps, plusieurs semaines sur ces recherches en particulier. J’en avais entendu parlé depuis un moment déjà, mais par bribes, et les éléments qui me parvenaient à l’oreille semblaient si irréalistes ! Et puis, j’ai lu des documents, lu des témoignages de rescapés : c’est pas possible, non, on ne peut pas y croire. Moi qui pensais naïvement que Sade était de la fiction et quelques fantasmes, non, c’est une réalité telle que décrite par Sade lui-même, dans des détails qui se retrouvent en tout point dans les pratiques de ce monde mondain maléfique. Quelle claque ! C’est à ce moment là, que j’ai banni de mon vocabulaire le mot "impossible", non rien n’est impossible.
J’ai été tellement traumatisée par ce que j’apprenais au fil des mes recherches que je commençais à trembler, à sangloter, et à fixer du regard avec insistance les enfants que je croisais dans la rue avec l’idée terrible qu’ils sont peut-être victimes ou qu’ils en existent exactement du même âge, à ce moment-là, entre les mains de ces monstres, dans des maisons ou villas, ligotés dans une cave...En passant devant quelques maisons, cette idée me foudroyait, me faisait mal au ventre. Alors bon, je ne sais plus, je suis vidée, et terriblement marquée.