"Ni pardon ni oubli", émission culturelle
12 février 2013 16:45, par RobespierreBravo Bernamej ! Très fin et... sans concession.
Tous ces pleutres outrecuidants qui s’empâtent la bouche et nous éclaboussent de pseudo-concepts, comme le grand mamouchi Raoul brandissant la gestalt dans le navet Lanzmannien, méritent ce coup de badine sur leurs discourtoises truffes.
Engoncés dans des fauteuils stylés, ils se prétendent « courageux ». Et les voilà, sans jamais avoir eu à assumer le réel effroyable de la guerre, dispensant flétrissures ou félicitations à des morts. Les artistes de la prosopopée s’érigent en juges mesquins. Ces cœurs braves et magnanimes n’ont pas à craindre que les ombres viennent leur demander des comptes.
Quant à ceux qui souhaitaient goûter un pudding désormais fameux, avec pour souci d’exercer leur raison, chacun sait bien qu’ils n’ont jamais dû avancer sous les crachats et les huées. On les invite régulièrement sur France-Culture, sur Arte et ailleurs, on leur décerne des prix. Les Robert, les Vincent, le nègre bateleur camerounais et son acolyte, un punk dissident, menèrent et poursuivent l’existence tranquille de bourgeois ventripotents qui exsudent le conformisme et la morgue.
Comment oserait-on les estimer courageux alors que les amendes ou les peines de prison accablent le pauvre Bernard, sainte Annette Wierviorka ou Alain Finkielkraut, martyr de la vérité et rescapé des camps nazis ?
Si la Justice existait, on déterrerait Jean Moulin et Gary serait déchu de ses décorations.