Vidéo du mois : conseils de lecture
9 avril 2013 14:53, par RenaudAh ! Enfin une retrouvaille de Gustave LEBON ! Ce truculent pré-sociologue d’une verve, d’une fécondité et d’une lucidité sans pareille ! Je sais qu’il existe un site (que je n’ai pas le temps de retrouver à l’instant) qui contient des centaines voire des milliers de -sentences- de Gustave LEBON, une mine de lucidité !
Le seul livre que j’ai lu de Gustave LEBON est : -La Révolution Française, sous-titré : et la Psychologie des Révolutions-, édité par : les Amis de Gustave LEBON (1983). Il serait bien de songer à pouvoir le rééditer.
Quant à Édouard DRUMONT, je ne le connais que par ricochets à travers d’autres auteurs. À son sujet, je dirais par allégorie que je crois qu’il ne faut pas oublier que les médicaments contiennent du poison strictement dosés pour une posologie efficace à appliquer au cas par cas. Il y a toujours le risque que le poison devienne un délice auquel l’on risque de s’accoutumer avec tous les risques inhérents aux manipulations des matières dangereuses, parfois mortelles.
Bien sûr, je ne suis pas un spécialiste des ces questions et l’histoire comporte tant et tant de strates difficiles à inventorier au complet, toutes participant à une même réalité, on peut voir ceci :
(....) Il faudra attendre juillet 1898 et l’initiative du nouveau ministre de la Guerre, Godefroy Cavaignac, qui veut clore à tout prix le dossier, pour que l’État-major prenne enfin conscience de la véritable nature du « faux Henry ». Le 30 août, le colonel Henry avoue son forfait à Cavaignac. Henry est arrêté et emprisonné au fort du Mont Valérien. Le lendemain, il se tranche la gorge au rasoir dans sa cellule[2]. Cavaignac démissionne. Esterházy s’enfuit en Angleterre (ndlr, Esterházy ne fut jamais inquiété). L’opinion commence alors à douter de la culpabilité de Dreyfus.
Les antidreyfusards, eux, font de Henry un de leurs héros. La Libre Parole d’Édouard Drumont lance une souscription pour donner à la veuve du lieutenant-colonel Henry les moyens de poursuivre en diffamation Joseph Reinach, à la suite d’un article publié le 7 novembre 1898 dans Le Siècle. Parmi les souscripteurs, on compte Jean Lorrain, Pierre Louÿs, Paul Valéry, Maxime Weygand, et Henry Gauthier-Villars. En septembre 1898, Charles Maurras publie un éloge d’Henry dans le quotidien catholique La Gazette de France, évoquant « ce serviteur héroïque des grands intérêts de l’État, ce grand homme d’honneur. »
Extrait de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Huber...