Il confirme que des considérations géopolitiques dominent la recherche de solution à cette crise relativement mineure au sein de l’UE. On a l’impression que le mauvais coup tenté contre les russes a échoué, Poutine n’ayant pas l’intention de sauver les détenteurs de capitaux issus des détournements et de la corruption au détriment de la Russie. Détournements qui ont donc jusque là profité à Chypre. On ne voit pas pourquoi Poutine ferait payer une deuxième fois la Russie pour sauver cette île. Cette crise est même pour lui l’occasion de récupérer des informations sur certains acteurs et circuits de la corruption dans son pays, informations que le système chypriote et donc européen lui ont certainement refusé jusqu’à présent, trop content d’affaiblir ainsi l’économie russe. Et c’est aussi certainement l’occasion pour l’Etat Russe de remettre la main sur ces capitaux volés à la Russie et de conférer ainsi à son pays un véritable contrôle de la finance et de l’économie de l’île et au delà. La troïka serait donc l’arroseur arrosé !