Faut-il supprimer la démocratie ?
2 avril 2013 16:13, par MivilleMonsieur Attali va fort bientôt être purgé (suite).
Attali, dans un immense transport d’ego, a contrevenu à une des lois les plus fondamentales du monde juif comme de toute mafia, la loi de l’omerta (et au deuxième commandement du décalogue, contre l’idolâtrie et le dévoilement de la nudité). Il y a des nudités à ne jamais dévoiler et des vérités à ne jamais dire sous peine de subir la malédiction de Cham, ainsi que la subissent par exemple les Noirs. La démocratie, comme son nom l’indique, est le voile sans lequel les démons et les forces occultes des troupeaux humains (dêmos en grec) qui gouvernent dans le secret ne peuvent faire leur travail, en même temps qu’un rituel collectif de consentement au règne de ces démons par la réédition du procès de mise à mort de Jésus, symbole de la conscience individuelle à laquelle renoncer. Attali va subir une déchéance médiatique éclair, comme la subit en son temps le psychanalyste Wilhelm Reich qui faillit dilapider la cagnotte de tout ce mouvement.
La dernière fois que des juifs (c’étaient alors les communistes) trop pleins de volonté d’avoir raison et de posséder la vérité au point de négliger les intérêts supérieurs de leur communauté ont parlé de délaisser les idéaux démocratiques pour mettre de l’avant le règne des intellectuels et des professionnels, ce fut dans le contexte du fascisme italien puis des années 1930 allemandes, la simple circulation dans le peuple de l’idée d’avant-gardes plus compétentes que lui pour décider mit au pouvoir les leaders antisémites que l’on sait.
Sans démocratie, un roi ou un cercle de patriciens a besoin d’une légitimité religieuse sacralisée par des prêtres et des mystiques, il suffit, quand le pouvoir diverge de l’idéal moral auquel le peuple est tenu de croire pour faire le voeu de l’argent ou d’autres forces occultes, d’un seul saint et d’un seul prêtre le confirmant pour déposer le pouvoir aux applaudissements du peuple qui suit. Avec ne serait-ce que l’idée de démocratie, le tout petit nombre d’esprits trop lucides sont toujours très faciles à faire ridiculiser en priorité par une pluralité d’imbéciles qui voudront croire toujours à leur pouvoir, et ne jamais adopter des idées inconfortables ou dangereuses pour leur gain marginal immédiat.
Qu’Attali mentionne l’élection papale, et aussi l’élection chinoise (issue de la Révolution Culturelle de Mao) comme étant des exemples inspirants montre que sa source d’inspiration est toute antisémite. Haro !