Cet article me laisse dubitatif...
De Gaulle nous expliquait, avec raison, que le Royaume-Uni était le cheval de Troie des Etats-Unis. Il n’avait pas vu, pourtant, que l’autre grand cheval de Troie américain, c’est l’Allemagne. Une rapide analyse de la structure du capital des grandes entreprises allemandes en dit long sur les liens que ce pays entretien avec l’Empire.
Par ailleurs, le soi-disant "modèle allemand", pour quiconque fait quelque effort de documentation, s’avère vite en réalité n’être que le résultat d’une intense financiarisation économique, portée par les fonds de pension allemands d’une part mais et surtout, anglo-saxons d’autre part. La "politique de l’offre", dite de "désinflation compétitive", liée à celle du mark fort, ou actuellement, comme dirait Sapir, de l’euro-mark, suppose en effet une industrie hautement "surcapitalisée", ce qui suppose un secteur financier très développé. Or, si je ne m’abuse, il ne me semble pas que chez ER, cette financiarisation soit appréciée.
Cordialement.
YB.