Israël est un ghetto doré, sur le modèle des Iles devenues des paradis fiscaux, avec palais et coffre-forts. La diaspora est juive, oui, elle est surtout babylonienne. Le modèle est Babylone. Imaginez des prédateurs qui, comme un virus, parcourt la terre d’Est en Ouest, une lignée d’êtres inhumains (certains dans tous les sens du terme) assoiffée de pouvoir. Vous ignorez encore bien des choses. Je fais appel à votre esprit d’analyse. Songez un instant et dites-moi comment vous expliqueriez les contradictions entre l’intelligence de l’homme de génie et la stupidité de ses convictions ou de ses comportements contradictoires. Les libres penseurs croient que ces prédateurs nous ont livré nos systèmes de croyances, les idées que nous nous faisons du Bien et du Mal, nos mœurs. Ils ont décidé de nos attentes et de nos espoirs, de nos rêves de réussite et de nos échecs. Ils nous ont donné la convoitise, le cupidité et la lâcheté. Les prédateurs ont fait de nous des êtres insignifiants, complaisants, banals, égoïstes.
Afin de s’assurer de notre faiblesse et de notre obéissance, ces prédateurs ont engagé une manœuvre prodigieuse du point vue d’un stratège militaire et affligeante du point de vue de ceux qui en font l’objet. Ils nous ont imprimé leur volonté. Vous m’avez bien entendu. Les prédateurs nous ont donné leur schème de pensée, de sorte que leur esprit est devenu le nôtre. L’esprit des prédateurs est baroque, contradictoire, morose, empreint de la crainte d’être découvert à tout instant. Nous savons que, même si vous n’avez jamais souffert de la faim, vous êtes angoissé à l’idée d’être privé d’aliments. Cette angoisse n’est rien d’autre que celle des prédateurs qui craignent de voir leur manœuvre découverte et d’être ainsi privé de nourriture. Ils insinuent en notre esprit, lequel est en réalité le leur, tout ce qui peut leur être utile. Ils s’assurent ainsi d’une certaine sécurité qui agit comme un frein sur leur propre peur.
Une prise de conscience s’élève depuis des siècles à travers laquelle la vie a tous les droits et la prédation n’en a aucun. Ce ghetto éclatera comme tous les autres.
Vive la vie.