La franc-maçonnerie, puissance occulte
1er mai 2013 21:28, par paingDEUXIEME PARTIE
Toujours pris pour des hérétiques, ils se considèrent comme des chrétiens authentiques. Dans un évangile intitulé l’apocalypse de Pierre, Jésus ressuscité appelle le christianisme littéral une « parodie d’église » remplaçant la véritable communauté chrétienne des gnostiques. Du point de vue gnostique, les littéralistes ont détournés le vrai christianisme. Ils s’instituèrent une religion en une foi aveugle en des événements historiques qui, à l’origine, n’étaient que les symboles d’une voie spirituelle offrant aux simples croyants(1ère étape avoir la foi) puis aux initiés (2ème étape parfaire la foi) le pouvoir de faire l’expérience personnelle de la connaissance mystique ou gnose (la communion avec dieu). Pour les gnostiques, les littéralistes ne prêchaient que les mystères extérieurs du christianisme, un « christianisme » du monde, concevable pour « gens pressés ». Au contraire le gnosticisme était un véritable « christianisme spirituel » révélant les mystères chrétiens, intérieurs et secrets, un à un « petit nombre d’élus » (la majorité des gens travaillant durement tout la journée n’avait pas le temps d’étudier, il devaient se « contenter » de la foi). Ces quelques citations ne proviennent pas d’un hérétique gnostique peu connu, mais des écrits des deux plus éminents chrétiens de l’église à ses débuts : Clément d’Alexandrie, à la tête de la 1ère école philosophique chrétienne de cette ville, et de son successeur Origène. Hautement respectés, ils sont toujours considérés comme les deux plus grands philosophes des débuts du christianisme, bien que leur enseignement fut plus proche du gnosticisme que du christianisme moderne. Clément d’Alexandrie est même honoré comme un saint par l’église catholique, pourtant il écrivit des volumes sur les gnostiques qu’il qualifiait de vrais chrétiens quand il dit dans stromate : « Seul le gnostique est vraiment pieux. ». Les croyances gnostiques de ces 2 intellectuels chrétiens respectés et influents, montrent que les gnostiques n’étaient pas des hérétiques insignifiants et rejetés en marge du christianisme comme le tradition voudrait nous le faire croire. Bien au contraire, le gnosticisme représente un courant spirituel qui attira des chrétiens importants des premiers siècles de notre ère, non seulement des sages comme Valentin et Basilide, qu’il ne faut pas oublier parce qu’ils furent brûlés comme hérétiques par l’église de Rome, mais aussi des hommes comme Clément et Origène.