Pérou : adoption d’un loi limitant l’accès des enfants à la malbouffe
17 mai 2013 08:33, par RoloHonnêtement, toutes ces histoires d’obésité deviennent guignolesques ; d’un côté on se dit que tant mieux si [x] % d’un pays pauvre est en surpoids, ça veut dire qu’ils ne manquent pas de bouffe, même si c’est de la merde : mieux vaut être obèse que se rouler sur le pavé de douleur et de désespoir et crever de faim.
Seulement après, on se pose la question de la pertinence de ces chiffres : le tableau sur Wikipédia, retiré il y a quelques mois après des années de bons et loyaux services, qui détaillait les pourcentages d’obésité par pays, indiquait de manière surprenante que la Corée du Nord avait 15 % d’obésité, et 40 % de surpoids au total. Je veux bien croire que la nourriture de basse qualité apporte des calories mais pas ce qu’utilise un corps sain pour les traiter, mais tout de même, j’avais légèrement du mal à y croire.
Pour en revenir aux Occidentaux et autres pays suffisamment développés pour se permettre de jouer délibérément avec leur alimentation et avoir le choix, il y a certes des facteurs protecteurs et des facteurs aggravants de l’obésité (comme par exemple la non-production de leptine), mais dans l’ensemble c’est une science assez exacte : la nourriture que vous ne mangez pas, vous ne l’avez pas sur vos bourrelets, point barre.
Un nutritionniste s’était même amusé (façon de parler, c’est pour le bien de la science) à ne manger que des "twinkies", une bonne merdasse typique de l’Amérique du Nord, bourrée de calories, avec des Oréos et autres Doritos, avec quelques légumes histoire de ne pas effrayer ses enfants. Résultat : il a perdu 12 kilos en deux mois :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/...
L’exemple est extrême, mais la leçon ne l’est pas : il a réduit ses calories ingurgitées d’un tiers, et les calories que vous ne mangez pas, vous ne les avez pas sur les hanches. Si vous habitez en Occident et que vous êtes obèse, c’est votre faute, point barre : vous avez le choix de manger moins de calories sans faire de carences. Zéro excuse. J’ai perdu quarante kilos en trois mois quand j’ai arrêté de me chercher des excuses.
Après, je dis "votre faute", mais il y a beaucoup de nuances à apporter à ces deux mots, car notre volonté et notre libre-arbitre sont battus en brêche par une surcharge de produits hyper-stimulants qui inondent notre cerveau de dopamine, notamment la pornographie, la malbouffe, les films et musiques simplistes... mais ça, c’est un autre débat.