François Hollande, toujours plus loin dans l’eurolibéralisme
17 mai 2013 12:29, par TinMarCe qui m’a sidéré par rapport à la 1ère conférence il y a 6 mois, c’est l’atmosphère complètement aseptisée de questions "impertinentes".
Et malgré ces questions complètement vides de toute critique, cette nécessaire hyper langue de bois permanente sur tous les sujets :
Economie : Ben oui c’est dur d’être ultralibéral mondialiste et élu sur des déclarations socialiste/populiste/hollandiste révolutionnaire. Et la fièrement il nous balance ses petites mesurettes sans aucun enjeu (je coupe une jambe mais bon je file du paracétamol hein, je suis de gauche quoi, et puis c’est pour l’EUROPE).
Société : Le "courage", la "vertu" de n’avoir pas plié devant la contestation et les bas instincts populaires.
Europe : Grèce "sauvée", pas un mot sur les autres pays du sud, sur la non viabilité à court terme de la zone euro.
Politique internationale : il trouvait tout simplement plus ses mots pour parler de la Syrie, tant les positions de la France et son soutient au terrorisme international sont injustifiables. Avec qqes gros plan sur Fabius, le maître incontesté de la manipulation verbale, visiblement inquiet que Hollande ne soit pas au niveau...
Je tombe pas des nues, mais ce numéro de lopette offrant nos orifices aux 4 vents me plonge dans la déprime.