Le QI occidental aurait baissé de 14 points depuis le XIXe siècle
31 mai 2013 14:23, par Un Nantais à ParisBonjour,
Je propose mes modestes connaissances sur le sujet de l’intelligence. Nous parlons bien évidemment d’un convention, aucun mot ne saurait évoquer avec précision les mécanismes de pensée d’une "machine" aussi formidable que notre cerveau. Pensée consciente, inconsciente, intuition, émotion, phénomène de "talents" liés à l’autisme (des individus capables de calcul de très haut niveau ou dotée d’une mémoire illimitée par synesthésie, soit l’association de sensations et d’informations, avec des chiffres ou des dates qui deviennent "bleus", "apaisantes", etc... et qui apparaissent à la conscience néanmoins clairement par ces biais non conventionnels). L’extraordinaire de notre cerveau est un don inouï de la nature et nous pouvons nous en extasier comme nous en avons l’habitude en contemplant les étoiles.
Néanmoins, nos possibilités de conceptualisation sur cet objet étant infiniment moins importante que cet extraordinaire, nous simplifions donc à ce que nous nommons "intelligence" l’ensemble des facultés de réflexion (conscientes et inconscientes). Un consensus semble désormais établi sur la notion du QI depuis son invention (par Spearman). Il est la moyenne entre les deux catégories de l’intelligence qui apparaissent à ce jour comme les plus pertinentes : le QI performance (intelligence fluide, acquise à la naissance) et le QI verbal (intelligence cristallisé, acquise par la culture). Chacune de ses deux catégories est composée de modules qui sont autant de tests lors d’une mesure psychométrique pour estimer le QI d’un individu. La pierre de touche de ces deux catégories et de leurs modules est le "facteur g". Le module de la logique abstraite (la conceptualisation) est la plus saturée en facteur g. C’est à dire qu’on remarque que ceux qui ont des résultats élevés sur ce type d’intelligence ont également des résultats élevés sur les autres. A l’inverse, les résultats de certains modules sont peu prédictifs des résultats de l’ensemble des tests . Donc, ils sont moins facteur d’une intelligence globale. On les considère alors comme peu saturé de facteur g.
Un facteur g élevé amène un individu à s’interroger, conceptualiser, chercher. Il est donc mesurable quasi directement par le test de logique abstraite, qui fait parti du QI performance. Mais du coup cet individu se cultive et accumule toute sa vie des connaissances, d’où la mesure indirecte du facteur g par le QI verbal, dont différents modules sont également bien pourvus.