6h. : Ai entendu, en fond de vallée, au loin ,un chant de coq ; le rappel que la virilité va chantant de bonne heure au pale soleil du matin. De plus en plus rare puisque même dans ce bon résumé de "Au bon sens", il n’est pas vraiment mentionné, la nécessité fondamentale que les élevages de volailles ne soient pas uniquement féminins, qu’un coq pour 12 poules les puisse cocher et s’en réjouir bruyamment. Cette disparition silencieuse de l’élément masculin, même dans cet article, est constant : des élevages industriels au cahier des charges de la "bio", le coq, (étymologie : celte k.o.g. = rouge) fierté de nos ancêtres a disparu ; dans les textes ,en premier lieu,puisqu’aujourd’hui les textes, signature de l’allégeance absolue au "cerveau mondial" précèdent la réalité et l’action (absence de virilité typique) : vive le féminin qui seul pond, et chez la poule pond seule, le féminin fait le fric : cachez ces couilles que l’on ne saurait voir. Que rapporte un coq dans un élevage ? il mange, coche et chante ! inacceptable, et sa viande est bien ferme ; pire encore : il résulte de ses ébats des oeufs fécondés, qui plus délicats, et oui la vie à venir a besoin de cela , ne se conservent pas, comme correspondant aux désirs, sans fin, du commerce, nommés "normes".
Cette société-gynécée fricée ne veut pas être niquée ; léchouillée, enculée mais pas niquée ; paniquée !!! car il lui manque le YANG.
Oeufs non fécondés, bien aimés du business, sont YIN au sens , au bon sens, où la vie résulte de cette rencontre YIN/YANG. Mangez sans Yang = danger : trop YIN, société féminisée.
Mangez des oeufs à plaisir, moquez vous du business malsain du "danger du cholestérol" (je publie dans qqs mois le livre précurseur du Dr U. Ravnskov "la graisse et le cholestérol sont bons pour vous"), prenez aussi soin de quelques canards/canes intelligents et rieurs, et si possible de quelques oies/jar qui garderont la maison.
Les voisins qui s’endorment dans la télé (oui, oui, aujourd’hui Michel Drucker vous invite à dormir dedans pour en être mieux imbibés) se réveilleront au chant du coq, persuadés que la guerre a commencé : rassurez-les, invitez les à contempler la cour, vivante, frémissante, soutenez les -surtout les végétaliens- dites leur que le coq qui chante avant l’aube incarne la vigilance par son chant au soleil ; et glissez leur à l’oreille, pauvres dégénérés, désincarnés, de la théorie du genre, que "la maison est foutue quand le coq se tait et que la poule caquette..."
Michel Dumestre