La permaculture et ses principes
1er juillet 2013 09:11, par goy prideL’irrigation du riz à pour raison le contrôle des herbes folles. Les riziculteurs profitent de la tolérance du riz à avoir ses pieds dans l’eau pour noyer les végétaux indésirables pouvant proliférer dans les champs de riz. Cette pratique qui en réalité ne demande pas beaucoup de temps et d’effort mis à part les travaux initiaux colossaux liés à l’adduction de l’eau avait pour avantage de considérablement diminuer le temps passer à contrôler manuellement les végétaux indésirables, de pouvoir élever en parallèle de la culture du riz des canards et certaines espèces de poissons augmentant ainsi la production de matière nutritive tout en diminuant les besoins en amendement car les animaux enrichissaient le milieu de par leurs déjections. Ces rizières, avant l’avènement des pesticides, offraient aussi un refuge extrêmement riches pour les oiseaux, batraciens, tortues, serpents et une foule d’insectes. La plupart de ces animaux sauvages offraient également un complément alimentaire apprécié. Toutefois de nos jours les rizières sont biologiquement mortes ou peu s’en faut en raison de l’artificialisation du milieu (digue en béton au lieu de pierres dans les infractuosités desquelles les animaux pouvaient se cacher...) et l’usage des pesticides, fongicides, engrais artificiels...
Et est aussi vrai qu’il est possible de contrôler la prolifération des végétaux indésirables sans avoir recours à l’immersion sous l’eau, toutefois c’est un tort de considérer cette pratique millénaire comme intrinsèquement mauvaise notamment quand elle est pratiquée sous des climats à forte pluviométrie où l’eau de surface permet de couvrir les besoins de la riziculture sans avoir à toucher les réserves aquifères souterraines. Notons aussi que l’immersion du riz en agriculture conventionnelle permet de diminuer l’usage des herbicides. S’ils se mettaient à cultiver le riz comme le maïs en conventionnel, aux pesticides déjà utilisés il faudrait rajouter les herbicides !