14 juillet : François Hollande sifflé à son arrivée sur les Champs-Élysées
28 juillet 2013 18:46, par Mojo RisinUn Président de la République française hué par ses compatriotes, voir même secrètement par ses coadministrateurs durant la célébration du 14 juillet, c’est au moins aussi aberrant qu’un Pape conchier par ses fidèles et assené d’irrévérence par ses hierodules pendant la cérémonie de ses voeux à Noël. La propension à l’irrespect général est un baromètre du malaise social actuel. Tout cela n’est pas de bonne augure.
Pour ma part, je suis depuis toujours sceptique vis-à-vis de tout ordre établi ; anarchiste, pourquoi pas, même si ce terme est équivoque de nos jours. Mais j’estime qu’un minimum de déférence à l’égard des représentants ou des abonnés d’un système donné, surtout lors d’une solennité, est de mise. Car le premier substrat à toute cohésion est le respect, même si l’appareil sociologique peut paraître imbécile, malévolent ou stérile. Ce respect, est un fondement métaphysique inhérent à notre nature et vecteur de cohésion ; lorsqu’il est bafoué, au delà de la remise en cause institutionnelle, c’est qu’une fracture d’ordre immanente se dessine incidieusement.
Cela soulève de grandes questions : L’éviction des pouvoirs en place permettrait-elle au peuple d’accéder au bonheur universel ? Et si oui, par quel(s) moyen(s) ? Est-ce trop tard pour une réelle réconciliation ? Avons-nous en majorité perdu toute forme de respect ? Quel est l’origine de ce mal qui ronge le coeur des hommes ?
Sans nul doute, et religiosité mise à part, l’Abbé Proyart avait raison lorsqu’il expliquait que tout ceci était l’oeuvre sous-jacente de ce qu’il dénommait "le Malin"... C’est le point d’ancrage de nos maux.
Si certains ont réussi à tuer Dieu dans leur coeur, alors qu’ils aient le courage de le fermer à la corruption et à la facilité, donc à Satan. Ce serait un grand pas pour l’humanité, pour paraphraser un célèbre "lunaire".
Repect camarades.