Petit exposé sur la mortification chrétienne, dont font allusion Aldo Stérone et quelques messages.
C’est très simple, il faut partir du principe que chaque souffrance endurée patiemment par amour pour Dieu fait augmenter nos récompenses au Paradis. Pas besoin de sortir le fouet, la vie de tous les jours nous fournit déjà de nombreuses occasions de nous exercer. Pour un catholique authentique, la souffrance est un cadeau de Dieu, car c’est la promesse d’un bonheur futur. La souffrance peut servir à expier nos fautes, car on doit payer pour chaque péché, mêmes pardonnés, dans cette vie ou dans l’autre (mieux vaut souffrir en cette vie qu’en l’autre, c’est du pipi de chat comparé), pour satisfaire la justice de Dieu qui est implacable (la confession n’efface pas les conséquences du péché contrairement à une idée reçue, mais elle permet le pardon et le retour de la grâce de Dieu), ou tout simplement à faire augmenter nos gloires éternelles. Elle sert aussi à nous détacher du monde, qui est une prison faite d’illusions charnelles, une perpétuelle occasion de pécher.
Mais pour les autres, la souffrance ne sert à rien, elle n’est qu’un châtiment sans récompense, un avant goût de l’enfer. Sans la vrai foi, nos mérites (œuvres de pénitence ou de charité) sont vains, tout comme la foi sans les œuvres est stérile, comme une fleur qui ne donne pas de fruit.
Un exemple (1/2) de ce que pouvais être la mortification au Moyen-Age remise dans le contexte (de grandes processions de pénitents se flagellant sur les places publiques), mais ça peut être bien pire (aucun intérêt de rentrer dans les détails).
Poème de St Louis-Marie Grignon de Montfort sur la souffrance : 1/2.
Livre de Saint Alphonse de Liguori exhortant à la pénitence : 1.