Le mensonge des chiffres en Égypte
17 août 2013 19:22, par Jean-PhilippeMonsieur Pierre Dortiguier, avec tout le respect que je vous dois je pense humblement que vous vous trompez lourdement. Vous tentez de lire les événements égyptiens à la lumière d’un schéma préétabli mais qui est récusé par les faits eux-même en Egypte.
C’est bien la police, ce qu’on nomme les baltajy ainsi que l’armée et peut-être quelques mercenaires qui tirent sur les manifestants. Les preuves sont claires, le reste c’est versé dans l’affabulation et méconnaître grandement ce dont est capable l’institution militaire en Egypte. Les témoignages sont là, les vidéos, les photos, énormément d’éléments qui pris les uns avec les autres ne peuvent qu’être pris en compte dans notre analyse.
Moursi n’a joué aucun rôle, le coup d’état pouvait être éviter et n’était pas indispensable.
Il a été monté de toute pièce depuis le début.
Je sais que cet événement va poser un problème d’analyse pour vous ou d’autres, regardez, même le Vénézuela se démarque de l’armée egyptienne injuste et tyrannique.
Moursi ne pouvait pas, ne pas se ranger du côté de ses frères sunnites, cela ne veut pas dire forcément qu’il était un agent vendu : la réalité est plus complexe que les schéma dans lesquels on veut l’interpréter.
Et comment lire l’appui de l’arabie saoudite et des monarchies du golfe au coup d’état ?
L’Arabie Saoudite est-elle un valeureux résistant à l’ordre mondiale ?
La réalité toujours plus complexe que nos schémas de lecture.
Cordialement, en reconnaissant qu’il est possible, dans l’absolu, que je sois dans l’erreur, tout en restant convaincu du contraire.