Intervention en Syrie : derniers développements
3 septembre 2013 20:36, par solmedVraiment, je m’amuse beaucoup de la crédulité des uns et des autres depuis le début de cette affaire. J’ai affirmé depuis le début qu’il n’y aurait aucune frappe, ni aucune guerre officielle contre la Syrie déclenchée par les US et leurs alliés (leur guerre réelle sous faux masque dure depuis 2 ans et demi), je l’ai même écrit sur ce site qu’il ne s’agissait que de gesticulations d’impuissants défaits qui tentent d’obtenir quelques miettes pour des négociations qui risquent de n’avoir jamais lieu en raison de la victoire totale de l’armée arabe syrienne imminente en Syrie (probablement pour fin décembre 2013/début janvier 2014). Et je constate que personne n’est réellement conscient que les rapports de force ne sont plus ceux qu’ils étaient avant la guerre menée contre l’Irak.
L’état des lieux actuel est que les Etats Unis et leur coalition ont été totalement piégés par la Russie et l’Iran qui ont fait croire au tout début par des déclarations tièdes sur l’éventualité d’une attaque sur la Syrie. Il a suffi que les envoyés spéciaux des US se soient déplacés vers les capitales qui comptent pour que le discours officiel russe et iranien soit d’une virulence tel qu’il a fait comprendre aux stupides américains et à leurs alliés qu’ils étaient tombés dans un piège grossier qui les mettait totalement à nu, c’est le remake de l’affaire irakienne à l’envers lorsque l’ambassadrice américaine avait fait croire que les Etats Unis se désintéresseraient totalement d’une invasion irakienne du Koweit. Ils ont laissé Obama et ses alliés faire des déclarations incendiaires contre les syriens en élevant le plafond des objectifs pour les mettre devant une voie sans issue. Soit aller à la guerre et tout perdre, soit ne pas y aller et perdre la face tout en perdant le peu de crédibilité qu’il leur restait, mais aussi plus grave : sortir d’Asie une main devant et une main derrière !
Le premier à avoir fait marche arrière est Cameron qui a de suite compris qu’il n’y avait plus rien à gratter. Obama a été obligé de suivre le cerveau satanique de la perfide Albion. Quant au pauvre toutou français, il ne lui reste plus rien. Le valeureux Assad lui a asséné le Ko technique en lui précisant (pour ceux qui comprennent le discours diplomatique de l’axe de la résistance) que la France a perdu ses derniers intérêts au Moyen Orient. Enfin, last but not least, l’entité sioniste est totalement paralysée de trouille comme elle ne l’a jamais été depuis sa création, c’est face et pile je perd...