Je me joins à ceux qui vomissent le prix Nobel de la paix.
Moi, je n’ai jamais déclaré la guerre à personne. La seule fois où, par accident, je me suis trouvé au milieu d’un conflit guerrier, je me suis comporté comme mère Thérésa. Je le mérite autant que quiconque, mais on me le proposerait, je reprendrais deux fois des nouilles.
Par contre, s’il m’arrive de découvrir un traitement à la myopathie, d’écrire un vrai chef d’oeuvre, de trouver une corrélations entre le muon torique et le boson éclairant, ou de démontrer les principes organiques qui font que quand un saint-bernard encule un yorkshire, cela produit de la bouillie, je serais fier que mes pairs me reconnaissent et j’accepterais avec honneur et humilité le prix Nobel associé.
Le prix Nobel de la paix n’a aucun intérêt.