Réflexion sur la servitude salariale
14 septembre 2013 14:47, par Hdmperhggdfs"Vers la féminisation ?" d’Alain Soral, ouvert au hasard.
Pas les citations par respect pour son auteur.
Page 143 et 144. Réduction du rôle du père à sa rivalité affective avec le fils, occultation de son rôle d’éducateur et de contrepoids à la tentation de rester dans la nostalgie de la dépendance à la mère.
Page 146. Souvent ceux qui veulent accéder à un certain parasitisme se cachent derrière le droit au désir. Ceux qui le prônent sont souvent ceux qui ont déjà accédé aux moyens de sa réalisation. D’où le besoin de défendre cette liberté soudain inaliénable.
Page 177. Fuite du monde adulte masculin qui assume et reproduit l’immoralité, dans la féminité. Nostalgie de la fusion maternelle.
Page 178. Travail effectivement morcelé improductif, précaire, n’est plus viril comme celui des aînés qui était soit propriétaire de ses moyens de production, soit en lutte collective, prolétariat viril contre patronat viril.
Et il y en a beaucoup plus dans ce livre.
Ce qu’avait dit Alain Soral, sur "entrepreneur en confection de luxe". Les paradoxes, inversions.
Y compris pour moi même.
Exemple.
On parle du système <—> on parle de soi même.
Sans tout réduire à toujours deux camps. Je sais il y a des nuances.
Mais.
Quand on veut que presque tout vienne du système, c’est peut être qu’on ne veut rien faire soi même.
Souvent quand on donne un conseil, il est adressé à nous même, et on est souvent très mal placé pour en donner.
En France le droit à la paresse existe déjà. C’est juste que ça ne rend pas riche matériellement. Et paradoxe encore, ça pousse à être comme le système. Exemple, aller vivre dans un pays moins cher en "fraudant" le RSA, pour mieux vivre. Ou aussi vouloir la fin du CDI, pour pouvoir peut être qui sait un jour aussi soi même accéder à ce poste rêvé de parasite, mondain ou autre.
Dit déjà quelqu’un d’autre, vouloir que des choses changent c’est bien mais faut pas oublier de s’aider soi même un peu aussi. J’ai fait des boulots pas marrants, j’ai changé souvent, et maintenant j’ai oui, une place de planqué pour certains. Quel soulagement d’avoir un salaire décent, des conditions de travail correctes, une relative sécurité de l’emploi. Mais ça se dégrade, évidemment.
Alors oui mon travail n’est pas viril du tout, pas de sens, mais au moins je peux me reposer un peu.
Cela dit tout est plus simple quand on est encore un peu jeune, pas de foyer à nourrir, pas étranglé par des crédits...
Les problématiques personnelles. Humain.
Silence.