Une femme comme un homme se doit de consacrer un chapitre de sa vie à étudier, à réfléchir pour approfondir sa connaissance de l’Homme et de ses interactions avec le monde.
Quel que soit la discipline d’approche, il est des thématiques auxquelles l’impétrant se mesure tôt ou tard. La problématique du hasard est l’une des plus passionnantes. La question du déterminisme et de la possibilité de reproduire une expérience à l’identique est davantage décortiquée en physique quantique, même sous la dictature du paradigme de l’infalsifiable, que dans toute autre discipline, sans affect, en s’appuyant sur des équations.
Ce type de recherches ne peut donner lieu à des publications scientifiques « genrées ».
Mais dès qu’il s’agit d’y mettre de soi, dès que la réflexion passe au tamis de ses propres démons, immanquablement entre la femme et l’homme la lecture du monde, l’analyse qu’il ou elle en fait , diffère. J’oserai dire tant mieux.
Même entre un homme et une femme tout deux dotés d’esprits synthétiques, il existe cette différence originelle qui impacte toutes les dimensions de l’expérience humaine. Avoir un faible pour le genre « science-fiction » n’est pas incompatible avec la lecture épisodique de magazines féminins. Il permet même (ce faible) d’en sourire, et d’en saisir la futilité. Sans le prendre au second degré, habitus pernicieux s’il en est.