Automobile : l’incroyable hold up des Etats-Unis en Iran
8 octobre 2013 16:18, par Tom joadAutant lire directement l’article du Figaro, parce qu’une fois n’est pas coutume, M.Pinsolle (de DLR ) alias gaulliste libre nous joue sa partition de souverainiste mou du genou, et encore je reste courtois ; en outre il reste très en deçà de ce qui est rapporté dans l’article initial, et surtout très loin de la vérité sur cette triste affaire.
Parce que le coup du "les intérêts de la France sont malheureusement défendus par des amateurs incapables de durcir le ton face aux Etats-Unis" bref, le sempiternel alibi de l’incompétence et de la naïveté, ça commence à bien faire ! Notons, au passage, que même son patron, Dupont-Aignan est plus viril quand il s’agit de dénoncer la forfaiture de nos prétendues élites économiques et politiques, c’est dire le caractère bien trempé du sieur Pinsolle...
Car c’est de haute-trahison et de collaboration avec l’ennemie qu’il s’agit, point barre !, et lorsqu’on se prétend souverainiste, patriote et tutti quanti, il s’agit déjà d’appeler un rat, "un rat". L’excellent site "Gestion des risques interculturels nous en apprend d’ailleurs beaucoup sur l’attitude des "rats" et de leurs "alliés américains", tant dans l’affaire Renault que PSA.
Si l’on y ajoute l’offensive menée contre le diesel par les officines mondialistes, type OMS, greenpeace, ou EELV, alors même que l’ingénierie française est à la pointe de la motorisation diesel, et si l’on veut bien se souvenir de la signature récente du marché transatlantique par l’UMPS, il faut donc être aveugle, définitivement couillon ou complice pour ne pas comprendre que de puissantes forces ont juré la perte de notre industrie et de tant d’autres choses...
A propos du secteur automobile, un ami, ingénieur chez Renault me confiait récemment que lui et quelques uns de ses collègues étaient de plus en plus convaincus que Carlos Ghosn était en service commandé pour siphonner le savoir-faire technologique et humain de l’entreprise au profit de groupes étrangers. Il ajoutait qu’à ce rythme là, il ne faudrait pas 10 ans pour que l’ensemble des usines et centres de recherches aient définitivement disparus du territoire national.
Aussi devrions-nous méditer l’aveu tardif de ce grand collabo devant l’Éternel, François Mitterand : " La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. [...] Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique,... "