C’est un goy, Thierry, qui dit à un pote goy à lui, Eric : "J’ai un stock de cinquante mille kipas, t’en veux ?"
Ah oui, j’achète.
Vingt centimes pièce.
Ils font affaire, sans négocier, c’est des goys.
Eric dit à son autre pote goy, Alain, "j’ai un stock de cinquante mille kipas, t’en veux ?"
Vingt-deux centimes pièce.
Comme ça sur toute une chaîne de goys pour finir par Vincent, à cinquante centimes.
Et Vincent propose à son voisin Samuel, pas goy, pas goy.
"Dis donc, Samuel, pour ta soirée à l’Hôtel de Ville, t’as pas besoin de kipas ?"
Samuel les négocie à quinze centimes pièces.
"Dis donc, Vincent, en ouvrant les cartons, tes kipas, elles ont toutes un trou au milieu, on dirait des auréoles !".
Mais, Samuel, c’est pas fait pour porter ! C’est fait pour acheter, revendre, acheter, revendre.