Merci pour cet article assez complet, même s’il serait intéressant d’approfondir chacun des thèmes abordés... pour ceux que cela intéresse en tout cas !
Etant SPV, on se rend compte d’un ressentiement assez paradoxal entre pros et volontaires. Je m’explique. Il est assez rare de voir un volontaire au même niveau opérationnel qu’un pro. D’entrée de jeu, les pros ont des tests physiques plus poussés, des formations plus engagées et la volonté (perverse ?) de "faire mieux" que les volontaires au quotidien. De plus, les SPV n’ont pas tous la possibilité de se former autant que les SPP, par manque de temps simplement : ils ne sont pas pompier à plein temps, il ne faut pas l’oublier. Malgré tout, l’organisation de "cohabitation" SPP/SPV et les diverses situations opérationnelles imposent de travailler ensemble. L’idée serait donc que les pros fassent bénéficier les volontaires de leur expérience afin d’être en mesure de compter parfaitement sur eux à l’instant T. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas...
On sent bien flotter cette exaspération des SPP de voir de plus en plus de SPV devenir des "prolontaires" (ce qui est tout à fait normal) avides de prendre des gardes et de l’expérience (ce qui est aussi normal) en attendant de passer un concours à 1 poste pour 100 candidats (ce qui est moins normal)...
Autre constat, les hommes du rang (sapeurs, caporaux et sous-officiers) pointent facilement leurs officiers du doigt, qui ne sont relégués qu’au rang d’administratifs subissant également ces réformes (mais avec des plus gros salaires !).
Dans tous les cas, officiers ou non, professionnels ou volontaires, l’engagement reste le même : se mettre au service de la population (et faire des gros feux !). Le fait de supprimer des postes de pros ne fait que renforcer ces sentiments d’amertume !
@ Gonzo : http://www.interieur.gouv.fr/Le-min...