Maçonnoscopie, épisode 1 : l’imposture de l’égalité
30 novembre 2013 11:44, par LucioleExcellentissime Pierre Dortiguier.
On peut également développer ce socle de l’égalité, même s’il est d’apparence « étroit » (étroit afin d’attirer le plus grand nombre possible).
L’égalité d’origine et l’égalité de moyens ne sont pas la même chose et ne s’articulent pas de la même manière que l’on soit Français, Anglo-Saxons (ou Indo-Asiatique, ou Musulman de l’Oumma).
Le Français considère depuis la Révolution que nous naissons inégaux (d’origine, comme de moyens) et que l’assistanat d’Etat doit intervenir pour combler lesdites inégalités, alors que l’Anglo-Saxon considère quant à lui, que nous naissons tous égaux face à la compétition de la vie et la compétition économique, et qu’il n’est par conséquent nul besoin de compenser quoi que ce soit par assistanat d’Etat (Dieu intervenant parfois pour délivrer sa grâce à certains, et moins, voire pas du tout à d’autres).
Ces deux versions génèrent des effets assez cocasses, par exemple chez les Anglo-Saxons, le défaut d’assistanat et d’interventionnisme d’Etat produit une assistance spontanée des individus entre eux beaucoup plus grande au sein des petites communautés, mais également une plus grande croyance spontanée vis-à-vis du drapeau et de la Nation émanant de tous (et ce toutes origines confondues) ; là où en France on sent une plus grande défiance vis-à-vis d’autrui dans la mesure où l’on considère que l’Etat l’aide d’ores et déjà.