Déclaration de Robert Faurisson à sa sortie du tribunal
30 novembre 2013 03:23, par HervéSacré bonhomme en effet. J’ai découvert grâce à lui que les chambres à gaz étaient en fait des morgues, ce que j’ignorais. J’ai aussi touché du doigt ce que je pressentais depuis l’âge de 10 ans - CM2 - et que Vincent Reynouard a expliqué. A savoir que c’est physiquement impossible.
Non, il ne fallait pas que l’allemand existât à l’école. Nous expliquer le pourquoi du comment des langues étrangères à l’école quand on était en CM2 - cad en 1988 pour moi -, et que l’allemand figurât dans la charrette avec Barbara et Göttingen, juste après nous avoir enseigné la shoah à grand coup de Jean Ferrat, c’était se tirer une balle dans le pied. Cette langue s’est mise subitement à exister, alors qu’auparavant, elle m’était impensable, persuadé que j’étais qu’elle ne pouvait exister dans l’enseignement. Que personne n’en voudrait. Quelle idée saugrenue ! Outre la guerre, il y avait de toute façon sa dureté infranchissable. Elle gisait d’autant plus dans la poubelle aux côtés des ordures que, comme je l’ai maintes fois expliqué, mon grand-père alsacien avait commencé à être torturé. Pas question simplement d’y penser.
Résultat aujourd’hui, je joue aux échecs sur internet, et quand j’ai un Allemand en face de moi, croyez bien que je ne boude pas mon plaisir. Cela se produit très régulièrement. A la grande surprise des Allemands, dont certains me répondent en anglais, ce qui a le don de me foutre en pelote.
Et pourtant,sur le plan strictement scolaire, je suis devenu et reste un anti-allemand carabiné. C’est peut-être débile. Impossible en effet de l’ouvrir sans se faire insulter. Sans se faire taxer de. C’est vexant. C’est lâche. Sans, à la fin, se faire isoler. Réconciliation, connais pas. Ce qui évidemment avait contribué à l’époque à renforcer aussi mes doutes sur la "version officielle" de l’histoire. En plus de cette prof d’anglais juive hystérique très à propos ici, qui aurait très bien pu figurer aux côtés des nervis de la LDJ.
Donc un sacré bonhomme pour avoir résisté aux assauts, aux coups bas, parfois jusqu’aux plus barbares. J’en connais plus d’un qui rêveraient d’être comme lui à son âge.
Hervé