L’anti-fascisme en France, depuis plusieurs dizaines d’années, il fonde la légitimité du pouvoir politique, il forme le contrat social essentiel et vital, sans lequel l’Etat persécuteur serait remis en cause, par la population unanime.
Comment le vérifier ?
Demandez au chômeur qui souffre, au jeune sans avenir, aux petits patrons assommés par l’impôt pourquoi il est bon, malgré tout, de voter et d’obéïr au pouvoir. Parce que l’Etat, s’il faillit dans la plupart des attributions que nous sommes légitimement en droit d’exiger de lui, il nous protège malgré tout, contre la bête immonde.
Autrement dit, le fascisme, il n’existerait pas, qu’il faudrait l’inventer. Gouverner par la peur, conduire le peuple à troquer volontairement ses libertés et son bien-être contre la protection contre un danger imaginaire imminent, tel est le contrat social et politique d’aujourd’hui.
On comprend le matraquage merdiatique quotidien, les affaires inventées de toute pièce, les bidonnages et le grossissement des faits divers, dans le but de faire peur et de légitimer l’Etat.