Mouais.
Il est possible que la solution qui sera retenue comme "le seul choix possible" pour le financement de la mesure, sera de faire porter le fardeau au contribuable. Dans ce cas, cette mesure est uniquement dans l’intérêt des banques créancières, puisqu’elle diminuera fortement le risque de défaut.
Mon avis est qu’ici les Islandais sont des cons. Ils ont voté pour un programme dont le promoteur s’est bien gardé, comme par hasard, de dire qui paierait la facture à la fin (quand tu sais pas qui paiera, c’est que ce sera probablement toi-même, à la fin, non ?)
Cons, oui, car Quand Même !, en échange de cette promesse électorale, ils ont redonné le pouvoir au parti qui les avait plantés en 2008.
Autrement dit, nous ne serions pas en train d’assister à une nouvelle étape de la glorieuse Révolution Islandaise, mais à sa fin piteuse. Piteuse, car il aura suffi d’un peu de grossière charlatanerie électorale au parti de la réaction et des banques pour reprendre le pouvoir.