Dialogues désaccordés vu par un politicien suisse
14 décembre 2013 16:57, par pasdacEmpêcher de dire la vérité par des lois très restrictives, c’est empêcher le plus grand nombre de voir le réel avec toutes ses nuances, et par suite empêcher les pouvoir institutionnels d’adopter une position non-exagérément idéologique et donc hystériquement partisane .
Car la recherche de la vérité - valeur phare de la pensée tout à la fois antique (sagesse ), humaniste, des lumière, et scientifique -, en plus de supposer la bonne foi et donc d’exclure ceux qui n’en sont pas ( les crapules), amène naturellement au consensus réciproquement défendable, et donc à la concorde honnête, au projet collectif majoritaire, et à l’efficacité pour ce qui est de réaliser ce projet, c’est-à-dire cet idéale de société qui aura été élaboré avec l’assentiment du plus grand nombre . C’est là, en principe la supériorité politique de la morale sur l’amoralité, pour peu que le bien du plus grand nombre, c’est-à-dire le bien démocratique, soit encore le grand projet d’une société et de son élite .
Sans doute devrait-on en parler à notre grand philosophe BHL qui devrait alors se recycler en une activité philosophique dont le leitmotiv ne serait plus la désignation aux masses, exhaustive et universelle, des coupables .
Enfin, tout mensonge durable, tout plan du mensonge, suppose une logistique du mensonge, qui lorsqu’elle doit s’autofinancer -surtout grâce à l’argent du travail des contribuables -, devient une industrie du mensonge ne pouvant guère régner que par l’abêtissement général et la propagande, l’intimidation et la corruption, craignant plus que tout autre chose le libre débat et l’émergence de la vérité .