Leçon de quenelle appliquée par Bruno Gollnisch
21 décembre 2013 11:30, par Michel Basset
Une étonnante leçon de l’école française ! Alors qu’on assiste déjà à des quenelles surpuissantes, épaulées en toute occasion mais rarement élégantes, il faut rappeler que l’école française est celle d’un "escrime de la quenelle", discret, rapide, incroyablement maîtrisé. Dieudonné a déjà fait montre de sa maîtrise de la quenelle de faille, glissée dans la diagonale de la bêtise, en percée franche, simple et directe : un seul coup, comme avec le katana. Ici, on assiste à une quenelle carrément hors-compétition : exécution verticale (très rare) en isolation, avec déstabilisation de l’adversaire qui ne la voit pas venir (ce qui est la base je vous l’accorde) avec retour de gâchette furtif en changeant de bras (ce qui est pour le coup extrêmement rare), rétablisement vertical avec forage beaucoup plus profond, et clouage définitif ou pilori de la connerie.