L’Allemagne a détruit le marché de la zone euro
19 janvier 2014 21:11, par boduosLe peuple allemand est un peuple guerrier et ne conçoit ses rapports avec ses voisins que sous l’angle de la domination.
Les USA encouragent ce penchant germanique à vampiriser l’Europe du sud qui leur tient lieu de boite à idées ou ils piochent. Dommage que ces guerriers aient la mémoire courte et oublient Dresde,Berlin ,le pillage de leurs élites ,les 25% de pertes humaine dans les camps d’après guerre.... et choisissent le camp de l’éternelle complicité aux vainqueurs en tournant le dos à la solidarité des nations européennes.
Dès les années 60 ,ils sapent notre industrie des machines-outils en prévenant leurs industriels des nouvelles normes de sécurité un an avant leurs décrets ,de sorte que nos machines soient retoquées à l’importation.Et déjà ,nos politiques ,ceux dont la base ouvrière s’éloignaient ne virent pas d’un mauvais œil l’industrie française évoluer vers les services (et le patronat préférer les niches de sous traitance dans des unités éclatées ).
Puis ils acquirent certains de nos fleurons industriels , créant l’usine bis en Allemagne, copiant nos savoirs faire,nos tourne-main et nos brevets ; "étonnamment",les commandes ne parvinrent plus chez nous et nous fermions l’entité française.
Déjà,lors de l’occupation parisienne 40/44 ? l’INPI représenta pour eux une véritable caverne d’Ali Baba.Un seul exemple : le polystyrène expansé dont nous inonde BASF et Knauf depuis les années 1950 est simplement l’exploitation d’un brevet français "Bertin" de 1899 .
En 2013,les allemands prennent le contrôle d’EADS et pilotent désormais la fabrication des missiles équipant nos sous marins nucléaires, derniers bastions d’indépendance nationale .
Il est vrai que nous développons depuis 1958 une couteuse force de frappe supportée par la collectivité et pour leur part,par nos industriels dans leurs charges.
Et cela pour en arriver à ce que notre laboratoire d’essais nucléaires virtuels ,très couteux parait-il a mettre au point est désormais à la disposition des anglais depuis 2009.
Ce que Jacques Sapir décrit parfaitement aurait pu être enrayé partiellement en 2007 avec l’instauration d’une véritable TVA sociale de +4 ou 5 points (avec allègement d’autant de cotisations salariales ou des travailleurs indépendants..) ...si Fabius n’avait pas pris Borloo à contre pied à ce sujet durant leur face à face pour la campagne des législatives.