"Chez nous, le facteur biologique est de zéro. "
Elle ferait bien de lire "le Singe Nu" de Desmond Morris :
“Un autre regard sur l’homme : « Le singe nu » de Desmond Morris reste l’initiateur et la référence en matière « d’éthologie humaine ». L’auteur, entre autres zoologiste, part dans cet essai romancé de la constatation que ce qui différencie le plus l’homme des autres primates est son absence de pilosité…
Huit chapitres plus tard, dont : « Origines », « Sexe », « Éducation », « Exploration », « Combat », « Alimentation », « Confort », on est convaincu que l’homme est bel et bien un animal, en général et un primate en particulier. Si ce constat est l’évidence même, il fit néanmoins grand bruit au moment de la parution de « The naked ape », en 1967. Il en fait un peu moins de nos jours...rapport sans doute à certaines théories un peu tirées par les cheveux et quelques reprises plus récentes : les élèves ont en quelque sorte dépassé le maître. Un livre qui se lit comme un roman : c’est drôle, c’est efficace et surtout à relire à une époque où l’homme à tendance à se prendre pour ce qu’il n’est pas…
« Quand on se regarde dans une glace après avoir lu ce livre, on ne se voit plus de la même façon. » (Arthur Koestler).
L’importance des facteurs zoologiques et biologiques sur nos comportements sociaux est indéniable et bien établie. Pour autant que la thèse de Desmond Morris soit très intéressante elle est strictement matérialiste et donc à mon sens imparfaite et incomplète. Cependant elle s’oppose très fortement à la “Théorie du Genre” et fait de l’identité sexuelle et du genre biologiquement prédéterminée un des piliers fondamentaux de la survie de notre espèce. Ce livre propose ainsi une synthèse entre le créationnisme et le Darwinisme, la différentiation biologique du genre est un facteur de survie ; la nature est donc fort bien faite parce que Dieu l’a fort bien pensée, en créant l’homme pour qu’il soit homme et la femme pour qu’elle soit femme, tant biologiquement que socialement.