"Antifas" : des barbouzes au service de Manuel Valls ?
5 février 2014 20:31, par fred89Assemblée Nationale : question n°38866 de Mr Yannick Moreau UMP au ministre de l’intérieur M. Valls.
M. Yannick Moreau alerte vivement M. le ministre de l’intérieur sur la question des groupuscules d’extrême-gauche, surnommés "antifas", qui se sont encore manifestés violemment cette semaine, et sur les méthodes de ces bandes qui parcourent nos rues encagoulées, parfois armées de battes de baseball, de couteaux ou de barres de fer, hurlant des slogans haineux et terrorisant les habitants. Le 14 septembre 2013, une dizaine de ces activistes antifascistes, cagoulés, s’en sont pris violemment à des jeunes gens attablés à la terrasse d’un café du XVe arrondissement qui fut complètement saccagée. Plusieurs plaintes ont été déposées. Jeudi 19 septembre 2013, un attroupement massif de ces extrémistes tentait de récidiver vers ce même café, autour duquel d’importants moyens policiers avaient été déployés. Les Français ne comprennent pas pourquoi ces groupuscules, qu’il est quasiment impossible de distinguer de prime abord de ceux qui ont été à ce jour dissous, peuvent encore troubler l’ordre public et se livrer à de tels actes de violence dans nos rues. Ces groupes sont un terreau de haine et de violence inadmissible, dont les conséquences peuvent se révéler tragiques comme l’a tristement rappelé une rixe mortelle en juin 2013. C’est pourquoi il réclame avec insistance que ce deux poids deux mesures cesse et que la dissolution de ces groupuscules dangereux soit étudiée dès le prochain conseil des ministres.
La réponse faite à ce député (en bref) :
.C’est au vu de graves troubles à l’ordre public liés à leur PROPAGATION de la haine raciale et de l’antisémitisme que le président de la République a prononcé, par décrets, la dissolution administrative des groupements (d’extrème-droite) "Jeunesses nationalistes révolutionnaires", " Troisième Voie ", " Envie de rêver ", " Jeunesses Nationalistes " et " OEuvre française ".
Les conditions de déroulement des manifestations des groupuscules (d’extrème-gauche), (violences et dégradations) mises en cause les 14 et 19 septembre 2013 ne permettent pas de satisfaire aux conditions juridiques exigées pour envisager une dissolution administrative.
Voila, voila, voila, pour notre bien-aimé sinistre de l’intérieur, il est plus dangereux pour un individu de se prendre une insulte raciale qu’un coup de batte de baseball en pleine figure. Qu’on se le dise !